La diversité des bateaux de Jean-Baptiste Charcot nous fait découvrir des aspects moins connus de sa vie et de la vie maritime d’une époque.
1892-1893
Courlis
Lancé tout d’abord sous le nom de Daisy Cat-boat (solide mât sans hauban placé très en avant avec une voile à corne)
Constructeur :
Grand chantier au Petit-Gennevilliers (plan Burgess) Régates Charcot adhère au Cercle de voile de Paris et participe aux courses qui ont lieu chaque fin de semaine sur le bassin de Meulan.
1893-1896
Pourquoi-pas ? N°1
Charcot fait construire son premier bateau
Constructeur :
Chantiers Bonnin et Damon à Lormont (plan Sahuqué)
Régates et croisières
Le bateau sera revendu en avril 1896 sera rebaptisé Nirvanah
1896-1897
Pourquoi-pas ? N°2
En mai 1896, Jean-Baptiste achète une superbe goélette de 120 tonneaux, renonçant par là même à la compétition et aux régates côtières.
Constructeur : Construite en 1879 chez Fife à Fairlie, en Ecosse, la goélette a été dessinée par l’architecte William Fife.
Ex-Saint-Bryde devenue Aline en 1893.
1897-1898
Pourquoi-pas ? N°3
Jean-Baptiste revend le Pourquoi-Pas ? n° 2 avec lequel il a très peu navigué et achète une goélette en fer, le Greta qu’il rebaptise le Pourquoi-Pas ?
Constructeur : Scott & Co à Greenock
1898
GOÉLETTE DE FIFE (EX-POURQUOI-PAS ? N°2)
En 1898, Calvet nouveau propriétaire de la goélette de Fife (ex-Pourquoi-Pas ? n°2) rebaptisée Linette, n’a cessé de parfaire son équipement avec une embarcation de 7 m, une machine à vapeur développant 7 ch., une glacière et une soute à charbon. Charcot rachète le bateau, le re-baptiste Pourquoi-Pas ? et part naviguer le long des côtes anglaises. L’année suivant il remonte plus au Nord, et ira jusqu’aux îles Féroé en 1901. En 1902, il revend la goélette jugée trop petite pour ses aspirations.
1902
Rose-marine
Goélette en fer construite en 1886
Equipée d’une machine à vapeur auxiliaire Avec ce bateau, il ira jusqu’à Jean Mayen, au-delà du cercle polaire
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