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Biographie

Jean-Baptiste Charcot

15 juillet 1867 – 16 septembre 1936

1867
Naissance de Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine le 15 juillet.
Deuxième enfant, après Jeanne née en 1865 de Jean-Martin et Augustine-Victoire née Laurent-Richard, fille d’un riche tailleur, amateur d’art et collectionneur établi à Neuilly.
Madame Durvis, veuve, avait eu une fille, Marie en 1854.
La famille habite dans Paris rue du Coq et loue la maison de Neuilly l’été.

1870-1871
Madame Charcot et ses enfants échappent au siège de Paris et habitent Caen, Dieppe et Londres chez leurs amis Casella. Jean-Martin reste à la Salpêtrière.

1872
La famille Charcot quitte la rue du Coq pour l’hôtel de Chimay (aujourd’hui l’école des beaux-arts) quai Malaquais. L’été se passe toujours dans la maison de Neuilly qui sera achetée en 1883.
Jean-Baptiste fréquente le cours mixte de Mlle Fleury, rue de Savoie.

1876
Jean-Baptiste entre à l’Ecole alsacienne où il restera jusqu’à 1885, il fréquente André Gide et André Chevrillon.

1878
Il fonde un petit journal hebdomadaire illustré baptisé La Revanche, histoire d’un trois-mâts en route pour la Patagonie.

1880
La famille Charcot quitte le quai Malaquais pour le 217 boulevard Saint-Germain (actuelle Maison de l’Amérique latine).
Le Grand-duc Nicolas, Gambetta, Alphonse Daudet, le cardinal Lavigerie, l’architecte Garnier, le musicien Reyer fréquentent la famille à Paris ou à Neuilly.
Jean-Baptiste passe ses premières vacances à Ouistreham, où il apprend à naviguer avec les pêcheurs.
Il pratique le rugby, la boxe et l’escrime.

1881
Jean-Baptiste entame ses études secondaires, il aurait voulu être marin mais son père l’obligea à faire médecine. Il entame des études de médecine au côté de Léon Daudet, Berthelot, Sottas, Meige, Noguès.
Marie, sa demi-soeur, épouse l’avocat Liouville dont elle aura un fils, Jacques. Après quelques mois de veuvage, elle se remarie avec Pierre Waldeck-Rousseau président du Conseil de 1899 à 1902. Sa soeur Jeanne épouse Alfred Edwards, futur directeur du Matin.

1883
Voyage au pays de Galles avec sa soeur et leur père. Ils feront beaucoup de voyages ensemble.

1886
Voyage en Belgique, en Hollande, à Venise.

1887
Voyage en Espagne et au Maroc.

1888
Le Norvégien Fridtjof Nansen traverse l’inlandsis du Groenland d’est en ouest.
Jean-Baptiste interrompt ses études pour effectuer son service militaire comme médecin auxiliaire au 23e bataillon de Chasseurs alpins stationné à Pau.

1891
Démobilisé, Jean-Baptiste est reçu quatrième au concours d’internat où Léon Daudet est refusé. Il accompagne son père en Russie.

1892
Devient interne aux côtés de son père. Achète un cat-boat, le Daisy, 8,30 m et 9 tonneaux rebaptisé Courlis. Devient membre de l’Union des yachts français.

1893
Nansen dérive avec le Fram à travers l’océan Arctique (jusqu’en 1896).
Mort de Jean-Martin Charcot le 16 août au lac de Settons, terrassé par un oedème du poumon.
Jean-Baptiste fait construire, près de Bordeaux, le Pourquoi-Pas ? n°1, un cotre de 15 tonneaux, long de 19,50 m et large de 3,60 m. Avec ce nouveau bateau, il ne veut pas se contenter de régater, il veut voyager.

1894
Première croisière de quinze jours.

1895
Docteur en médecine de la Faculté de Paris, il publie une thèse sur “la Poliomyélite antérieure chronique”.
Il navigue au Havre et à Dinard. Il lance des défis et régate, en particulier, contre le baron Edouard de Rothschild.

1896
Jean-Baptiste épouse Jeanne Hugo (née Lockroy) divorcée de Léon Daudet et petite-fille de Victor Hugo.
Le Pourquoi-Pas ? n°1 est vendu pour acheter une goélette en bois de 120 tonneaux, 25,85 m de long et 5,34 m de large, ex-Aline qui devient Le Pourquoi-Pas ? n°2.

1897
Le belge Adrien de Gerlache hiverne avec le Belgica en mer de Bellingshausen en Antarctique.
Charcot quitte la Salpêtrière pour l’Institut Pasteur où il fait des recherches sur le cancer avec de Roux et Metchnikoff.
Le deuxième Pourquoi-Pas ? est remplacé par une goélette en fer, ex-Greta rebaptisé Pourquoi-Pas ? n°3, de 86 tonneaux munie d’une machine à vapeur. Croisière à Guernesey et à Amsterdam.

1898
Charcot accompagne le milliardaire Vanderbilt en Egypte, ils remontent le Nil jusqu’à Assouan.

1899
Il récupère le Pourquoi-Pas ? n°2. Voyages le long des côtes britanniques (penzance, Lundy, Milford, Caldy, Cardiff, Penarth, Guernesey). Il confirme ses talents de navigateur en parcourant la distance de 100 milles entre le cap Lizard et Guernesey en moins de neuf heures.

1900
Charcot devient officier de la marine grâce à l’appui du ministre, Edouard Lockroy, beau-père de sa femme. Il navigue autour de l’Irlande avec le Pourquoi-Pas n°2 avec un équipage de huit hommes.

1901
Croisière aux Shetland, aux Hébrides et au Féroé. 2 260 milles en six semaines.
Charcot rapporte de ces voyages un guide de 200 pages illustré de photos et de croquis que le Yacht-Club de France publie dans son bulletin.

1902
En collaboration avec Clerc-Rampal, Charcot publie La Navigation à la portée de tous.
Il vend le Pourquoi-Pas ? n°2 et achète une goélette en fer de 214 tonneaux, 36,50 m de long et 6,15 m de large baptisée Rose-Marine.
Voyage en Islande et à Jean Mayen. Il étudie les pêcheries de baleines, visite les hôpitaux destinés aux pêcheurs et s’intéresse à l’activité volcanique de ces diverses contrées. Il franchit pour la première fois le cercle polaire.

1903
Le Norvégien Roald Amundsen réussit la première traversée du passage du Nord-Ouest en Arctique avec le Gjöa.
Construction à Saint-Malo par les chantiers Gautier du Français, trois-mâts goélette doté d’un moteur de 125 chevaux, long de 32 m et jaugeant 250 tonneaux.
Première expédition scientifique antarctique française (vingt-deux mois). 20 hommes dont Charcot. Le président de la République patronne l’expédition ainsi que l’Académie des sciences, la Société de géographie et le Muséum. La construction du navire est financée par Jean-Baptiste Charcot sur ses fonds propres, une souscription est ouverte, elle rapporte 20 000 francs, le Matin offre 150 000 francs.
Départ de l'expédition à Brest le 31 août. Le Français relâche successivement à Pernambouc, Buenos Aires, à l’île Smith, dans la baie des Flandres, à l’île Wandel.
L’hivernage a lieu sous le vent de cette île par 65°5, de latitude sud et 64° de longitude ouest.

1905
Fin de l'expédition antarctique à Puerto Madryn le 4 mars. Près de 1 000 kms de terres nouvelles ont été reconnus, trois cartes marines établies et 75 caisses de notes et de collections remplies. Le Français, ayant subi une avarie, est acheté par l’Argentine, Charcot et son équipage regagnent la France à bord du paquebot l’Algérie.
Il divorce de sa femme Jeanne et s’installe avec sa fille Marion (née en 1895 de sa relation avec une infirmière morte en couches) avenue de l’Alma chez sa soeur Jeanne elle même divorcée se remarie avec Arthur Hendry.

1907
Jean-Baptiste épouse le 24 janvier à l’église de la Trinité Marguerite (Meg) Cléry, artiste peintre, fille du bâtonnier Léon Cléry.
Naissance de sa deuxième fille Monique le 8 décembre.
Construction du Pourquoi-Pas ? par la Société des Chantiers de Constructions Navales Gautier frères de St Malo, trois-mâts barque doté d’un moteur, de trois laboratoires et d’une bibliothèque contenant plus de 2 000 volumes.
Paul Doumer consent une subvention de 600 000 francs pour la prochaine expédition.

1908
Le 21 avril, l’Américain Frederick Cook annonce qu’il a atteint le pôle Nord.
Charcot rencontre Robert Falcon Scott au col du Lautaret, où ils expérimentent des traîneaux-automobiles offerts par le marquis de Dion.
18 mai lancement du Pourquoi-Pas ? Madame Charcot est la marraine et le président Paul Doumer le parrain. 15 août départ du Havre de la seconde expédition antarctique. Le Pourquoi-Pas ? relâche successivement à Rio de Janeiro, Buenos Aires, Port-Lockroy, Port-Charcot.

1909
L’anglais Ernest Shackleton, avec le Nimrod, hiverne sur l’île de Ross. Le 9 janvier, il s’approche à 97 nautiques du pôle Sud. Le 6 avril, l’Américain Robert Peary, mettant en doute la performance de Cook, annonce à son tour qu’il a atteint le pôle Nord.
Le Pourquoi-Pas ? arrive à Port-Circoncision (île petermann) où il passe l’hiver.
Charcot et Godfroy sont victimes du scorbut.
Découverte de la terre Charcot 70° latitude sud et 77° longitude ouest.

1910
11 février, retour à Punta-Arenas. Télégramme à l’Académie des sciences : “Avions rêvé davantage. Avons fait du mieux possible”. 4 juin, arrivée en France. Bilan de l’expédition : 3 600 kms de terres nouvelles, six cartes et cinq plans, de nouvelles collections.

1911
15 décembre, Roald Amundsen et ses quatre compagnons atteignent les premiers le pôle Sud.
Charcot reçoit la médaille d’or de la Royal Geographical Society de Londres.
Croisière océanographique en Manche.
Naissance de Martine, sa troisième fille.

1912
17 janvier, Robert Scott et ses quatre compagnons atteignent à leur tour le pôle Sud. Ils constatent qu’Amundsen est arrivé un mois plus tôt et meurent sur le chemin du retour.
Le Pourquoi-Pas ? devient le premier navire école de la Marine. Mission dans l’Atlantique et les régions polaires arctiques pour le compte des ministères de l’Instruction publique, de la Marine, du Commerce et de l’Agriculture.

1913
Mission dans le golfe de Gascogne et les régions polaires arctiques. Charcot est élu président du Yacht-Club de France.

1914
Mission dans les régions polaires arctiques interrompue par la guerre.
Charcot devient médecin de marine première classe dans les hôpitaux de l’arsenal. Sa famille s’installe avec lui à Cherbourg.

1915
Shackleton tente en vain de traverser l’Antarctique à bord de l’Endurance. Le 27 octobre, le bateau est finalement abandonné et broyé par les glaces.
Charcot est élevé au grade de lieutenant de vaisseau auxiliaire, commandant du Meg, un bateau-piège chargé de traquer les sous-marins allemands. Pour cette mission, il est placé sous les ordres de l’Amirauté britannique.
Charcot est atteint d’une pleurésie purulente alors qu’il est en service commandé. Il est néanmoins chargé pendant sa convalescence de la surveillance de trois bâtiments contre-sous-marins, construits selon ses plans : le Michel et René, la Jeanne et Geneviève, et le Meg II. Il embarque sur cette dernière avec une partie de l’équipage du Pourquoi-Pas ?.

1917-1918
Charcot commande plusieurs missions spéciales en service commandé.

1919
Adjudant de division des patrouilles de Normandie, Charcot est promu le 16 mars, enseigne de vaisseau de réserve puis le 21 mars, lieutenant.

1920
Mission dans le golfe de Gascogne et la Manche orientale pour le compte de ministères de la Marine et de l’Instruction publique. Le 9 septembre, il est promu capitaine de corvette.

1921
Mission dans l’Atlantique Nord et le Manche pour le compte de la Marine et de l’Instruction publique. A Rockall, pour celui de l’Office scientifique et des pêches.

1922
Mission aux Féroé et dans l’Atlantique Nord.

1923
Charcot devient capitaine de frégate. Voyage en Méditerranée occidentale et dans le golfe de Gabès.

1924
Mission en Manche, mer d’Irlande, à l’ouest des îles britanniques, aux Féroé.

1925
Âgé de 58 ans, Charcot perd le commandement du Pourquoi-Pas ? mais demeure chef de mission. Voyage à Jean Mayen et le long de la côte orientale du Groenland, à la recherche de Roald Amundsen, accidenté alors qu’il tentait de rejoindre le pôle Nord en avion. La faculté de médecine célèbre le centenaire de Jean-Martin né le 29 novembre 1825.

1926
L’Américain Richard Byrd annonce qu’il a atteint le pôle Nord en avion.
Charcot effectue une mission à la terre de Blosseville(est du Groenland) pour le compte de l’Académie des sciences dont il est devenu membre.
Grand prix du prince de Monaco.

1927
Mort de Marion, sa fille aînée, à Antibes chez sa tante Jeanne Hendry.
Mission en mer du Nord et en Baltique.
Médaille d’or de la Société d’encouragement au progrès.

1928
Charcot publie un ouvrage historique : Christophe Colomb vu par un marin.
Mission sur la côte orientale du Groenland. D’abord à la recherche du général italien Nobile, parti à l’assaut du pôle Nord, à bord du dirigeable l’Italia, puis à la recherche de Amundsen, Dietrichsen et Guilbaud, eux-mêmes lancés sur les traces de Nobile à bord d’un Latham 47 de l’aviation française.

1929
Charcot devient membre de l’Académie de marine. Mission en Islande et sur la côte orientale du Groenland.

1930
Mission en mer du Nord et en Baltique, Charcot participe en outre à l’assemblée générale de l’Union géodésique et géophysique à Stockholm en vue de l’Année polaire 1932-1933. Charcot devient membre de l’Académie de médecine.

1931
Le Pourquoi-Pas ? prépare à Rosenving (Scoresby Sund) le séjour de la mission polaire française.

1932
Charcot accompagne la mission au Groenland. Le Pourquoi-Pas ? est escorté par le Pollux.

1933
Charcot vient rechercher la mission sur la côte de Blosseville. L’aviateur Lauge Koch informe Charcot qu’il a donné son nom à une vaste terre au Groenland découverte par lui.

1934
Mort à l’âge de 25 ans, de Richard Hendry (Dicky) fils de Jeanne, soeur de Jean-Baptiste.
Charcot accompagne la mission Paul-Emile Victor à Angmagssalik (Groenland). Jacques Monod participe à l’expédition.
Grand officier de la Légion d’honneur.
Médaille d’or de la Reconnaissance française.
Une exposition Jean-Baptiste Charcot est organisée à l’hôtel du prince Roland-Bonaparte, place Iéna à l’initiative de la Société de géographie.

1935
Charcot explore à nouveau la côte de Blosseville et rapatrie la mission Victor.

1936
15 juin, départ du dernier voyage au Groenland, Le Pourquoi-Pas ? relâche à Reykjavik le 31 juillet, dépose Paul-Emile Victor à Angmagssalik le 3 août, le 4 août il apprend qu’il est grand-père, sa fille Monique a donné naissance à Anne-Marie, il quitte le Scoresby Sund le 26 août. Le 30 août la chaudière est inutilisable après une explosion de grisou dans le charbon. Le 3 septembre, l’Hvidbjornen prend le Pourquoi-Pas ? en remorque jusqu’à Reykjavik.
Le 15 septembre, Charcot écrit : “A 2 heures du matin, c’était un cyclone ; maintenant, calme plat ; nous allons partir. Que va être cette traversée?...”
Le 16 septembre, le Pourquoi-Pas ? est perdu corps et biens après avoir heurté les récifs d’Alftanès à 30 milles au nord-ouest de Reykjavik. Seul Gonidec échappe à la mort (23 victimes et 17 disparus).
Le 12 octobre, les funérailles nationales sont célébrées à Notre-Dame de Paris.
Jean-Baptiste Charcot est enterré dans le caveau familial au cimetière Montmartre de Paris.

[biographie d’après le livre « Le gentleman des pôles » de Benoit Heimermann et Gérard Janichon – Editions Ouest-France – Editions du Pen-Duick]

Titres et décorations

Ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien chef de clinique des maladies du système nerveux à la Faculté.

– Attaché à l’Institut Pasteur.

– Directeur du Laboratoire de recherches maritimes à l’Ecole pratique des hautes études.

– Attaché scientifique au Service hydrographique de la Marine.

Membre du Conseil supérieur de la Marine marchande, du Conseil supérieur des pêches, du Conseil d’administration de l’Office scientifique et technique des Pêches maritimes.

– Vice-président de la Section d’océanographique physique du Comité français de géodésie et de géophysique.

1913 Président du Yacht Club de France.

Vice-président de la Société de Géographie.

– 1926 Membre de l’Académie des Sciences, 1929 de l’Académie de Marine, 1930 de l’Académie de Médecine.

– Ancien médecin de marine de 1ère classe de réserve.

– Capitaine de frégate honoraire.

1934 Grand Officier de la Légion d’Honneur.

– Croix de guerre avec palmes.

– Décore de la Distinguished Service Cross.

– Officier de l’Instruction Publique. – Commandeur, officier et chevalier de nombreux ordres étrangers.

– Lauréat de l’Académie des Sciences, de la Faculté de Médecine de Paris.

Grande Médaille d’or des Sociétés de Géographie de Paris, de Londres, de New-York, de Bruxelles, d’Anvers, de Saint-Pétersbourg, de Copenhague.

– 1926 Grand Prix du Prince de Monaco.

– 1927 Médaille d’or de la Société d’encouragement au progrès.

– 1934 Médaille d’or de la reconnaissance française.

– Membre d’honneur de nombreuses sociétés.

Voyages avant 1914

1900 > Croisière autour de l’Irlande (1er Pourquoi-Pas ?)

1901 > Croisière aux Shetland, Hébrides, Féroé (1er Pourquoi-Pas ?)

1902 > Croisière aux Féroé, Islande et Jan Mayen (Rose -Marine)

1903 à 1905 > Première expédition antarctique française à bord du Français.

1908 à 1910 > Deuxième expédition antarctique française à bord du Pourquoi-Pas ?

1911 > Courte campagne d’océanographie en Manche.

1912 > Mission dans l’Atlantique et les régions polaires arctiques.

1914 > Mission similaire interrompue par la guerre.

Pendant la guerre

1914 > Médecin de Marine de 1ère classe.

1915 > Lieutenant de vaisseau auxiliaire ; commandant d’un croiseur auxiliaire Meg , sous les ordres de l’Amirauté britannique, en mission spéciale.

1916 > Gravement malade (service commandé). Chargé pendant sa convalescence de la surveillance de trois bâtiments contre sous-marins construits sur ses plans (bateaux pièges).

1917-1918 > Commandant de l’un de ces navires corsaires (Meg II, mission spéciale).

1919 > Adjudant de division des « patrouilles de Normandie ». Promu lieutenant de vaisseau de réserve, puis capitaine de corvette.

Voyages depuis la guerre

1920 > Mission des ministères de la Marine et de l’Instruction publique dans le golfe de Gascogne et la Manche orientale.

1921 > Mission des ministères de la Marine, de l’Instruction publique et de l’Office scientifique et technique des pêches à Rockall, dans l’Atlantique nord et la Manche.

1922 > Mission aux Féroé et dans l’Atlantique boréal.

1923 > Voyage en Méditerranée occidentale et golfe de Gabès.

1924 > Mission dans la Manche, mer d’Irlande, ouest de l’Archipel britannique.

1925 > Mission à Jean Mayen. Il atteint la côte orientale du Groenland au Scoresby Sund.

1926 > Mission à la terre de Jameson (est du Groenland).

1927 > Croisière sur les côtes de France (sondage au son).

1928 > Recherche sur les limites de la banquise, du Latham 47, perdu avec Amundsen, Dietrichsen, Guilbaud, de Cuverville, Brazy et Valette.

1929 > Mission de sondage au son, du Scoresby Sund, en Islande.

1930 > Croisière en baltique. Participation à l’Assemblée générale de l’Union géodésique et géophysique à Stockholm, en vue de l’année polaire 1932-1933.

1931 > Le Pourquoi-Pas ? va préparer à Rosenvinge (Scoresby Sund), le séjour de la Mission polaire française.

1932 > Il va la rechercher et visite la côte de Blosseville (Groenland).

1934 > Il ramène à Angmagssalik la mission Victor qui doit hiverner au Groenland.

1935 > Il explore à nouveau la côte de Blosseville et rapatrie la mission Victor.

1936 > Il retourne au Groenland pour rechercher la mission Victor qui vient de traverser l’Ice Cap.

Le 16 septembre 1936, le Pourquoi-Pas ? se perd corps et biens (sauf un rescapé), dans un ouragan, sur les récifs du Börgarfjord, à 20 milles dans le Nord de Reykjavik.